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Vers treize heures trente, Gerfaut se tapa des Francfort-frites dans une brasserie. Il faisait beau et clair mais on n’y voyait pas très loin à cause de la pollution atmosphérique. Les passantes étaient vêtues d’étoffes légères. Mais le reste, les voitures piétinant dans un nuage de gaz et de fip 514, les yeux cernés des gens qui se hâtaient, les tours de béton, le potin, la chair aqueuse et trafiquée des saucisses sous la dent de Gerfaut, tout cela, c’était la merde. Gerfaut aurait préféré un lieu où il pourrait voir autour de lui quelque chose qui ne soit pas son visage, où tout ne lui parlerait pas de lui-même, un paysage inanimé.

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