
Au centre du récit, cette volonté d’affirmer que le terrorisme “de gauche” est une connerie ; que, “séparée de tout mouvement social offensif”, la lutte armée sera utilisée par l’Etat pour asseoir encore plus son autorité. Vérité bonne à dire en 1972, alors que les maos (que Manchette méprisait) ou les anars se posaient encore cette question. — EDOUARD WAINTROP
Je démarre souvent mes polars avec l’idée de dire quelque chose, une simple remarque de bon sens, rien de suprêmement dialectique… Je fonctionne un peu comme un gosse avec un sujet de rédaction…, j’illustre… L’intention générale étant de distraire les populations et, très accessoirement, de faire réfléchir… — JEAN-PATRICK MANCHETTE