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Lors de rares et occasionnels après-midi d’été, quand l’immense ennui qui gouverne mon existence me caressait comme un chat et que le souffle puissant du désir s’éveillait en moi comme une bête endormie, quand nos regards se croisaient, je prononçais le mot “Mexique”, comme s’il s’agissait d’un mot magique, et Lacy souriait à belles dents […].
On remplissait un Thermos de gin tonic, on grimpait dans ma Cadillac de 1949 retapée, et on partait pour la frontière, les bordels de la ville frontière.

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