Faire un western sur la mort de l’Ouest, de ses mythes et de ses héros, signifie par là que le genre est devenu impossible, mais lui rendre vie par cette affirmation même, tel est le propos remarquablement moderne de Peckinpah dans Ride the High Country. Le modernisme de Peckinpah nous séduit, avec ses antihéros un peu gâteux, et ses dégénérés vaguement faulknérien, ses courses de chameaux et ses chinoiseries, ses gunfighters devenus attractions foraines tandis que des automobiles déjà descendent la rue principale. — Jean-Pierre Coursodon & Bertrand Tavernier, Cinquante Ans de cinéma américain (1991).

Leave a comment