Des microsuspenses, spectaculaires, inscrits au sein d’un suspense plus général : habile construction qui enrichit le récit, approfondit les personnages et relance sans cesse l’intérêt. Une séquence cocasse atteste l’ambition de Tony Scott (ou de ses scénaristes) : des Chinois véreux monnaient chèrement leurs services sans quitter des yeux un épisode d’Alerte à Malibu. Le message est clair : jadis, les Etats-Unis exportaient de la démocratie, aujourd’hui, ce sont des programmes télé. Comme tombeau du cinéma d’espionnage, Spy Game a de la gueule. — Aurélien Ferenczi

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