
Le premier western mis en scène par Clint Eastwood paie d’emblée son tribut à Sergio Leone : les méchants ont des trognes patibulaires et se font descendre avec une remarquable économie de dialogues par un gunfighter énigmatique, mâchouillant cigare et tirant plus vite que son ombre ! Mais, très vite, le film dérape vers le fantastique : Lago, cette curieuse bourgade, cache un lourd secret. Qui est l’étranger venu chercher réparation ? Qu’importe, ce héros implacable dénonce l’hypocrisie et la lâcheté des notables et les plonge en enfer. Rigueur de la mise en scène, partis pris esthétiques forts : Eastwood s’impose d’emblée comme un digne élève des maîtres du western. — Aurélien Ferenczi
It was originally written that the Drifter was the brother of the murdered sheriff, but I played it as if it could have been some apparition. You’re not quite sure, but you know that he has a strong interest in making this town suffer for their sins and that it ties with their complacency with the murder. — Clint Eastwood
Nicely paced and beautifully shot. — Ian Jane