Voici donc le film le plus “construit” de Lewis, celui où le système comique épouse le mieux le système dramatique. On peut regretter cette cohérence, cette substitution du “sérieux” au “dément”. Le dingue du palace laisse la place au coordinateur d’intrigues, et l’acteur idiot à l’auteur inquiet. Mais cet itinéraire est magnifique, qui va de l’acteur au créateur et conjugue le spectacle et la réflexion sur ses fins et moyens, qui met en scène le spectateur et donne en spectacle le metteur en scène lui-même ; qui noue, comme jamais encore, les vertiges du comique aux gouffres du tragique. — Jean-Louis Comolli, Les Cahiers du cinéma, 1966.

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