En 1972, Etienne Périer me proposa de jouer le commissaire dans Un meurtre est un meurtre, un polar au climat vénéneux (…). Le personnage me plut par l’ambiguïté qu’il recelait, et que je m’efforçai de rendre toujours perceptible. Voilà pourquoi un jeu de physionomie pouvant évoquer une forme de perversité latente me semblait possible. Il était intéressant, je crois, que le type représentant la loi soit tout aussi inquiétant que les autres. A la sortie du film, un critique évoqua Jules Berry en voyant ma prestation. Ce qui me fit grand plaisir, on s’en doute.Michel Serrault

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