
Il s’agit de ce que l’on appelle “un film à sketches”. On a dit souvent que la formule était usée. Cette affirmation est dénuée de bon sens. On voit mal pourquoi ce procédé serait plus caduc que le mélodrame, le vaudeville, la comédie dramatique, le policier ou le western. Pourquoi en somme un recueil de nouvelles serait plus “dépassé” qu’un roman ou un conte philosophique […]. Ne lésinons pas sur notre plaisir et convenons que les bonnes pages de ce journal d’une femme de chambre le sont plus que suffisamment pour que nous sautions les autres sans difficulté. — Jacques Doniol-Valcroze, Les Cahiers du cinéma, décembre 1954.