
A sa sortie, Lucrèce Borgia reçut un accueil plutôt mitigé de la critique bien pensante, scandalisée par les audaces tranquilles d’une scène d’orgie et de la nudité entrevue de l’interprète principale. Ce fut d’ailleurs à l’époque la raison majeure de son succès public et de l’opprobre dans lequel on l’enveloppa. Etait-ce pour autant une œuvre à dédaigner ? Vue aujourd’hui, elle attire étrangement […]. Se décèle un souci d’éviter la froideur, la mièvrerie de bien des reconstitutions historiques et rechercher la vérité humaine d’une époque troublée. — Roger Icart, 1983.