
— Moi, j’m’occupe jamais des affaires des autres, mais… les filles qui montaient ici, j’les ai bien vues.
— Y en avait beaucoup ?
— J’peux pas dire. C’était jamais les mêmes et pourtant, elles se ressemblaient toutes.
— Elles se ressemblaient toutes…
— Oui, c’étaient toutes des brunes, avec des ch’veux jusqu’ici et puis des jupes jusque là. Enfin… vous voyez l’genre.
— Oui oui, je vois.
Il y a de bonnes idées dans ce film. Malheureusement, toutes aboutissent à des impasses. On a l’impression qu’Yves Boisset a plusieurs fois changé de cap au cours de son récit, comme s’il balançait entre les délices de la ” psychologie ” et celles de l’action pure. A en juger par la curieuse perte de substance des personnages et l’imprécision de leurs rapports, il semble qu’Yves Boisset ait finalement opté pour la seconde solution. Non sans remords de sa part. Ni regrets de la nôtre. — Jean de Baroncelli