
— Le mariage, mon petit, c’est la Berezina des loisirs, la nécropole des illusions, la fosse commune…
— Stop ! Là, j’me permets d’vous rétorquer. Moi, je dis et je prétends que le mariage, c’est c’qui différencie l’homme de la bête.
— Vous d’vez confondre avec le rire… C’est pourtant pas la même chose.
Audiard envoie à foison pendant 86 minutes. Il faut supporter le genre badin, l’empilement des sketches et l’épaisse sauce boulevardière, mais il y a moyen de se bidonner assez copieusement d’une oreille en regardant d’un œil l’ahurissante distribution qui défile. Il vous reste alors une oreille et un œil disponibles pour tout autre chose, écouter du Brahms ou contempler la ligne bleue des Vosges. Que d’émotions simultanées…