
C’est la première collaboration de Pierre Jolivet et de Vincent Lindon (ils feront, au total, cinq films ensemble). Tendu, ramassé, traversé par un blues permanent, Lindon donne à son personnage une épaisseur, une vivacité aussi, sans lequel « Fred » n’aurait pas tout à fait la même qualité. Le film est court et préfigure d’autres réussites. — François Forestier