
Dominique Roulet, père littéraire du Lavardin de Chabrol, a fait l’adaptation avec Pierre Granier-Deferre d’un roman noir américain d’Andrew Coburn auquel ils ont beaucoup apporté, car il est très ennuyeux. Mais ils n’ont pas évité tous les pièges d’un faux bon sujet. Malgré le soin apporté à la mise en scène, aux croquis psychologiques et sociaux, on se perd dans un trop grand nombre de personnages, bien qu’ils soient bien interprétés par des acteurs et actrices célèbres (…). Au dernier quart d’heure, Pierre Granier-Deferre rassemble plus solidement les fils de l’intrigue, nous fait entrevoir l’affreux dessin dans la tapisserie. — Le Monde, 5 décembre 1987.