Un cow-boy solitaire et mystérieux, des croquants paisibles et vulnérables, un riche éleveur sans scrupules, un pistolero sadique et efficace, une tension qui monte crescendo, une fameuse bagarre de saloon, une certaine crudité en avance sur son temps, des paysages naturels somptueux, un Technicolor qui crache sévère, un manichéisme qui laisse la place à des surprises psychologiques jusqu’à une fin maline et ambiguë : voilà une sacrée merveille, une mine qui a forcément inspiré pas mal de monde, de Goscinny à Eastwood, de Charlier à Siegel — certains emprunts sautent même aux yeux. Bref, c’est un truc sur lequel devraient se jeter tous les pieds-tendres et les foies jaunes de l’ouest.

Un film qui va ouvrir la voie à un plus grand réalisme et une plus grande violence et qui influencera dans le genre toute la génération de cinéastes des années soixante : ils se serviront de cette trame à des fins de variations toutefois plus ironiques. — Erick Maurel

A timeless, classic western tale. — Tim Dirks