Glaçant de bout en bout, le film de Bertolucci montre comment le fascisme prend racine dans la banalité du quotidien, facilité par les aspirations conformistes et univoques d’une bourgeoisie déconnectée des réalités sociales. La mise en scène, baroque et épurée, offre des visions troublantes d’un Paris dépeuplé, plongé dans une teinte bleutée et hivernale, comme anesthésié par les dérives idéologiques qui soufflent sur l’Europe. — Léo Moser

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