
— Un jour, j’vous violerai.
— …
— Sur la table à ouvrage.
— …
— J’y pense souvent.
— …
— Dans l’autobus.
On l’aura compris, ce film admirable permet de différencier très aisément un complément circonstanciel de lieu tenant du complément circonstanciel de manière d’un complément circonstanciel de lieu tenant du complément circonstanciel de temps. C’est épatant et foutrement utile, pour peu que vous ayez prochainement à passer votre certif. L’objet est de surcroît interprété par des épées, des cadors, des aigles — Oncle Nanard en tête, égal à lui-même et donc transcendant au possible dans un rôle d’ignoble faux derche. On se gardera évidemment de parler de chef d’œuvre du septième art, mais enfin, zut alors, voici une daube assumée, drôlement caustique et aimablement écrite.
La dernière vision de monsieur Liéthard était une paire de jambes finement gainées de soie. On peut dire qu’il partait sur une bonne impression.