Alléchés par l’odeur du dollar vite gagné, les producteurs aiment bien les jeux vidéo à succès. L’histoire – quasi-mythologique – est déjà écrite, et les fans bavent à l’idée de voir leurs héros de pixel sur grand écran. Ne reste plus qu’à trouver un réalisateur, une vedette, et transformer le game play en narration. C’est ici que les choses se corsent, et de mémoire de cinéphage, les adaptations de jeux se classent entre grosse katastrophe, nanar du troisième type et foutage de gueule caractérisé […] Avec Max Payne, une icône du jeu de shoot’em up, on pouvait y croire, du moins un petit peu. Un acteur connu, les moyens d’une superproduction et une bande-annonce enragée. A l’arrivée, le film est une des pires adaptations d’un jeu, un naufrage total, un nanar plaqué or. — Marc Godin, Bakchich, 2008.

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