
Bon. Quiconque a connu le bonheur de grandir en compagnie de Charlier et Gir constate que les références à la BD sont salement malaxées — les Navajos, l’étoile d’argent, Prosit Luckner, la chanteuse de cabaret, Jim McClure, les monts de la Superstition, l’affreux Wally, tout ça est là, certes, mais complètement en vrac, ce qui perturbe un tantinet. Ensuite, les effets spéciaux à outrance, le tape-à-l’oeil formel, comme pour gaver le chaland, c’est lourdinguissime. Mais on n’est pas complètement malheureux : il y a Ernest Borgnine (!!) et Michael Madsen, un hommage appuyé et bienvenu à la culture spirituelle des Indiens, des séquences spaghetti ou tarantiniennes dignes de leurs inspirateurs… Disons que tout ça s’équilibre, grosso modo. De toute façon, on n’a plus le droit de lyncher ni de scalper tranquillement, de nos jours.
Vous êtes trop bon avec ce machin boursouflé, M’sieur Pop.
De toute façon, j’en arrive à penser qu’adapter une BD au cinéma n’est jamais une bonne idée.
Oui, peut-être trop bon, m’sieur Julot, faudrait que je l’revoye… mais j’ai pas tellement envie.
Sûr qu’aucun exemple d’adaptation réussie d’une BD en film ne vient à l’esprit, m’sieur Julot, sauf peut-être Lulu femme nue, mais pareil, je m’en souviens plus tellement.