Clouzot ne fait qu’explorer la noirceur de l’âme humaine, noir encrier, noir corbillard, avec quelques zones de lumière. Comme dans la grande scène expressionniste où le balancement d’une ampoule illustre la notion relative et alternative du bien et du mal. Les lettres anonymes lui servent d’alibi pour traiter d’avortement, de drogue et d’adultère, avec une liberté incroyable pour l’époque. Et quels sont les seuls personnages sauvés, dans ce chef-d’oeuvre de méchanceté ? Une infirme aux moeurs légères et un type fâché avec la vie, qu’elle réussit à ébranler en le traitant de « bourgeois ».
Pour Clouzot, la pire insulte qui soit.Guillemette Odicino

Le film garde aujourd’hui une puissance cinématographique tout bonnement ahurissante. — Xavier Jamet

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