
Sous les oripeaux d’une enquête palpitante, dont la structure fait irrémédiablement penser à Citizen Kane, sorti un an auparavant, c’est avant tout un film politique, antifasciste, que Cukor met en scène. La Flamme sacrée est une passionnante interrogation sur les masques publics des hommes de pouvoir, sur les tendances fascisantes qui contaminent le monde politique. C’est un véritable film noir sur une nation qui a un pied dans le gouffre, où les masses sont manipulées par l’image et la démagogie des grands hommes. — Olivier Bitoun