
C’est toi que j’attendais comme on attend l’aurore
D’où viens-tu ? Je l’ignore / Où vas-tu ? Je ne sais
J’avais peur, j’avais froid, je n’étais que souffrance
Seule dans le silence, mon rêve c’était toi
Toi, ô toi, l’amour / Toi, ô toi, l’amour
C’est toi que je cherchais comme on cherche fortune
Ma chevelure de lune je te la réservais
Mes yeux que tu vois et mes épaules nues
Et mes lèvres tendues, je les gardais pour toi
Toi, ô toi, l’amour / Toi, ô toi, l’amour
Et toi, qu’attends-tu là, qu’attends-tu immobile ?
Viens marcher près de moi, dans les parfums complices
Du jardin des délices que j’ouvrirai pour toi
C’est d’abord un film drôle, au comique très abouti, une vraie mécanique de précision. On regarde un type se débattre dans un environnement qui ne lui ressemble pas et on pense souvent à Jacques Tati (auprès duquel Pierre Etaix a travaillé bien avant de réaliser ce premier long-métrage). C’est drôle et tendre, donc, mais la gentille comédie égratigne tout de même au passage, sans avoir l’air d’y toucher, les travers du show biz ou de la vie conjugale. Chapeau bas.