Où le tandem Girod-Rouffio part d’un fait divers bien glauque pour provoquer son monde, qu’il soit bourgeois, militaire, judiciaire, religieux, financier ou politique. Parfois pesamment, dans l’horrible ou le scabreux, mais souvent brillamment, dans la farce assumée et dérangeante, surtout quand Piccoli se lâche et surcabotine comme pour voir jusqu’où il peut aller. Dans ces moments-là, on peut difficilement faire la fine bouche, la jubilation étant diablement contagieuse.

Je recommande à tous les gens qui veulent gagner de l’argent de venir voir mon film, car il y a une leçon à en tirer pour arnaquer les compagnies d’assurance-vie. Et je crois que c’est une bonne chose, car il n’y a pas de spéculation plus abjecte que la spéculation sur la mort des autres, sur la mort future des autres. Mon film fait œuvre de salubrité morale. — Francis Girod

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