
Où des hold-ups maladroits sont commis à Mobylette par un petit patron pour renflouer sa boîte moribonde et ne pas licencier. Du cinoche nature, du quotidien filmé en douceur, en prenant le temps, sans artifice, avec des acteurs sobres, admirables, des peaux qui se touchent, des portes qui grincent, des malaises diffus, des bonheurs fugaces. Un régal, de bout en bout.
Mes films parlent presque toujours de gens simples qui ont une sensibilité plus riche que les moyens de l’exprimer. — Claude Goretta
Une infinie tendresse […]. Jeu des couleurs, jeu de la vie, jeu tout court : Goretta taquine le pastel. — Henry Rabine