Ayant reçu de notre excellent correspondant m’sieur Jones ce précieux lien, nous avons découvert ce jour le travail consacré en 1992 par le documentariste Harun Farocki à la chute de la maison Ceaușescu. Aucune révélation, aucune dissipation des brumes historiques, mais une évocation très sèche, avec le strict minimum de commentaires, des événements survenus fin 1989 à Timișoara puis à Bucarest. C’est donc dépouillé et fort honnête, à cent lieues du tout-venant télévisuel — très logiquement, c’est aussi beaucoup plus prenant que le tout-venant télévisuel. Beaucoup.

The sense of exhilarating liberation and history made as we watch is consistently leavened by the weird distance, between citizens and their own revolt, occupied by TV cameras and monitors. — Michael Atkinson

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