
Le coup du repenti qui replonge malgré lui, on connaît par cœur, mais ça marche à tous les coups. Avec Delon et Palance en frangins ritals (!), Van Heflin en flic buté et Ann-Margret en victime collatérale, avec de surcroît quelques sales tronches de truands et un fort joli noir et blanc pour soigner l’ambiance, on ne se plaint pas trop.
Assez classique, typique de ces films policiers des années soixante assez prenants, avec notamment une scène de hold-up montrée en détail. Le film passa inaperçu ; pourtant le couple formé par Alain Delon et Ann-Margret semble en parfaite osmose, très convaincant […]. Les Tueurs de San Francisco reste un film assez efficace et nerveux. — Lui