
[Burnett] me semble chaque fois plus proche et plus humain. Prosper Mérimée, écrivain qu’il admirait beaucoup et citait souvent, déclara un jour : “Je goûte fort les bandits, non que j’aime à les rencontrer sur mon chemin, mais l’énergie de ces hommes en lutte avec la société tout entière m’arrache, malgré moi, une admiration dont j’ai honte.” Voilà peut-être la meilleure introduction à l’œuvre de W. R. Burnett. – Bertrand Tavernier