On retrouve dans Manon la noirceur d’Henri-Georges Clouzot, son humanisme teinté de cruauté, mais ici mêlé à une imagerie romantique, un lyrisme voire parfois une certaine forme de naïveté, toutes choses peu coutumières à l’univers du cinéaste […]. L’humanité chez Clouzot n’a jamais un seul visage et ce film, mineur mais attachant, est une nouvelle variation sur ce thème. On retiendra surtout la façon dont le cinéaste, après Quai des Orfèvres, sait prendre le pouls de la société française d’après-guerre et la manière dont il mène un final bouleversant. — Olivier Bitoun

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