
Moi, les armes à feu, vous voyez, par exemple, c’est quelque chose qui me fait très peur. C’est peut-être pour ça que ça m’intéresse de les filmer. Et puis l’efficacité, les héros, tout ça, c’est des choses sur lesquelles je me pose aussi des questions. — Alain Corneau
When I met Corneau, I asked him whose idea it had been to have Montand wear the same sports jacket that Clint Eastwood had worn in Dirty Harry and he said, with a grin, that it had been his. Though it’s a bonus for the cognoscenti it’s a bonus that this standout entry doesn’t need. Superb. — Leon Nock
Cher Pop, si je peux me permettre, ce brave Corneau, par ailleurs très respectable, aurait dû, tout de même, poursuivre ses réflexions sur les armes, les héros et l’efficacité, avant de se lancer, quelques années plus tard, dans le grotesque et bien dispensable remake du Deuxième souffle… N’est-il pas ?
Sûr que Le Deuxième Souffle signé Corneau est un naufrage qui a cruellement déçu, surtout après Le Choix des armes, par exemple… Vous êtes même charitable en écrivant que ce film était “dispensable”. Je m’en souviens comme d’une mauvaise surprise, d’un truc incompréhensible — même si tout le reste compense largement ce truc.
Moi, charitable ?…
Cela dit, je n’ai pas vu le film suivant – Crime d’amour -, son dernier, je ne sais ce que ça vaut, mais je crains qu’il n’ait pas fini en toute beauté… Amitiés