Entreprise fort louable que de vouloir faire entrer dans une heure et demie de projection de l’esprit, du mystère, de l’amour, de l’action, du pittoresque, du comique, du tragique et de la poésie. Seulement, on risque la salade russe. Et Daniel-Norman, excellent réalisateur de L’Aventure est au coin de la rue, n’a pu l’éviter dans 120, rue de la gare […]. Mais il y a Sophie Desmarets. Jolie, simple, spirituelle des yeux aux mollets, elle dépasse nettement son rôle. Quand elle est sur l’écran, on oublie facilement tout le reste de cette affaire abracadabrante simplement pour la regarder vivre. Et c’est surtout à elle que “120, rue de la gare” doit d’être une adresse que l’on peut à la rigueur retenir. — Henri Rochon, L’Ecran français n°33, 13 février 1946.

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