
Je ressentais un plaisir jubilatoire à lire les secrets de mes concurrents. Je découvrais qu’ils vivaient dans une ignorance abyssale. Certains empestaient la vanité.
Une bonne moitié se déclaraient être au service des actionnaires – or les ennemis ce sont eux, les actionnaires. Qui font licencier par milliers des firmes saines et bénéficiaires pour extirper quelques bouchées de plus.
Pour la bête à bouche toujours ouverte. On sentait qu’on nous avait appris à rédiger des CV.
Ça puait le conformisme.