— Quand on a cravaté Jo-les-Grands-Pieds, t’as fait un beau rapport, t’as toujours été fort en rédac. Tous les deux, on lui doit quelque chose, au Grands-Pieds. Toi, de l’avancement, et moi, six mois d’hosto. Mais ce matin, j’étais bon pour la médaille posthume. Alors tu m’excuseras si j’ai quitté la piste.

Une étape primordiale dans la représentation de la police dans le cinéma français. Ici, un braquage est réalisé au lance-roquette, le matériel mis à disposition des flics est dernier cri (vidéo-surveillance, télex, voitures sportives), les policiers n’hésitent pas à outrepasser la loi pour arriver à leur fin, la frontière entre flics et voyous devient mince et les sommations sont dites après avoir tiré (…) Un film violent sur la vengeance et l’amitié (interdit aux moins de 18 ans à sa sortie), sombre, drôle, singulier, en un mot, indispensable. — Sabrina Piazzi

2 Comments

  1. Pas un chef d’œuvre quand même. Il m’est surtout resté la scène de Gainsbourg en studio avec son requiem.

  2. Ouais, ouais, le topo sur le matos high tech est bien vu mais à la relecture, faut reconnaître que la dernière phrase est discutable. J’admets avoir pu me laisser égarer par la présence de Dany Carrel (qui, elle, ressemble bougrement à un chef d’œuvre).

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