Un film très violent, malgré le fait que Henri Decoin essaie d’édulcorer à l’image le propos, par l’ellipse ou le contre-champ. Il s’agit, comme nous le dit d’entrée un petit carton pré-générique, d’édifier les masses sur les ravages de la drogue, nouvelle peste moderne (…) Les décors des studios marseillais de la Gaumont sentent encore parfois le carton pâte et la peinture d’avant-guerre, ce réalisme à la française, à la Trauner, mais il s’en dégage une atmosphère suffocante, très “noir”, un avant-goût de l’enfer, où les êtres paraissent déjà morts (…) Un vrai bon film noir. — Alligator

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