
Pauline à la plage (1983), l’un des chefs-d’œuvre de l’auteur, possède les qualités d’un manifeste esthétique. Originellement conçue pour le théâtre dans les années 40, puis portée à l’écran, l’histoire de cette jeune fille témoin et actrice de chassés-croisés amoureux dégage une impression de spontanéité, d’improvisation et de hasard alors que le moindre élément visuel ou narratif est parfaitement agencé par le cinéaste conteur. — Olivier Père