
Sur une jolie construction faisant la part belle à de savoureux retours en arrière, Oncle Donald raconte le tragique destin d’une star hollywoodienne. Ce faisant, Oncle Donald dézingue allègrement le monde du cinéma. Le monde du théâtre, aussi, tout comme celui des médias. Certaines pages évoquent un peu Tom Sharpe, notamment une cérémonie de distribution des Oscars pour le moins haute en couleurs. On se régale, quoi. On s’agace, aussi : il a fallu attendre une vingtaine d’années (et la mort d’Oncle Donald) pour que ce roman jubilatoire soit enfin traduit.