
Ecrit avec style par Michèle Dominici, ce documentaire à base d’archives retrace l’itinéraire de Simone Kaminker qui dut sa carrière à la fréquentation du Café de Flore où elle côtoya, dès 1941, juifs, républicains espagnols et poètes dans la misère. Appréciable mais insuffisant. Alors le film hisse encore son ambition d’un cran par un montage pertinent, un angle tenu (la liberté d’une femme) et la volonté de ne jamais édulcorer les propos iconoclastes de « la » Signoret. — Sophie Grassin