Teri Wehn-Damisch, qui avait filmé Gisèle Freund pour un premier documentaire, Photographie et société (1983), rend compte des dernières recherches faites à l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Imec), où des planches-contacts ont été retrouvées, ainsi que des carnets où figurent des notes, instructives et pittoresques, de la photographe. Ce beau portrait, abondé de nombreux témoignages de proches, chercheurs et spécialistes de Gisèle Freund, évoque pudiquement la fin difficile de l’artiste, qui avait fait le vide autour d’elle et qu’on voit brièvement chez elle, peu avant sa mort, ayant perdu tout contact avec le réel qui l’entourait. Renaud Machart

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