Un nonagénaire au visage et au corps gonflés par le diabète déambule dans une villa des environs de Moscou (…) Gorbatchev savait, sans savoir. Dans sa famille, côté maternel, l’arrière-grand-père avait été passé par les armes dès les premières purges et le grand-père était revenu brisé après un séjour dans les geôles staliniennes. « Il répétait sans cesse que Staline n’était pas au courant. » C’est sur cette période que la glasnost va s’exercer en tout premier lieu (…) Pauvre en révélations historiques, le documentaire montre l’homme tel qu’il est, avec ses faiblesses, sa joie de vivre lorsqu’il entonne une chanson ukrainienne ou récite des vers du poète russe Sergueï Essenine. — Marie Jégo


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