Voici la chose britannique qui inspira la version US. Plus modeste dans la forme, tout aussi machiavélique sur le fond (voire plus encore, en fait), elle réjouira les vieux qui ont connu la chute de la maison Thatcher et les inconditionnels de l’excellent Ian Richardson. Ici, on occulte les années Major et on fait défiler plein de fripouilles conservatrices, de gens de presse carriéristes ou manipulés, de pauvres diables victimes des combines des premiers cités… C’est florentin en diable, inégal au fil des trois saisons et forcément désuet sur le plan formel (d’autant que les moyens alloués à la production n’étaient visiblement pas faramineux), mais ça déglingue aimablement ce qu’on appelle abusivement le libéralisme et c’est fort savoureux dans l’ensemble. Delightful, comme qui dirait.

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