C’est l’un des succès surprises du cinéma français. En 1990, Christian Vincent séduisait 1,3 million de spectateurs grâce à un premier film bavard, voire logorrhéique, avec, dans le rôle-titre, une totale inconnue et, en tête d’affiche, un acteur de seconds rôles qui, jusque-là, faisait le grand écart entre des comédies beaufissimes et des marivaudages intellos genre Rohmer. Un premier long métrage sous influence, justement, de Rohmer et qui n’est guère plus ­ son réalisateur l’a d’ailleurs vite reconnu ­ qu’un scénario ou plutôt des dialogues filmés assez platement. — Samuel Douhaire

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