Ni une satire de mœurs ni un roman noir. C’est un portrait de groupe (…) Il faut donc de sérieuses raisons pour avoir envie de passer du temps avec ces gens, d’autant que le temps est long, ici – Guillaume Canet a recouru à une durée qui est d’habitude celle des chefs-d’œuvre ou des films expérimentaux. Une fois prise la mesure de ce septuor, il y a de bonnes raisons, malgré le talent des comédiens, malgré l’agilité du metteur en scène, d’avoir envie de leur fausser compagnie bien avant le générique de fin (…) Canet réalisateur ne peut que s’en prendre à Canet scénariste : comme antidote à l’accumulation des petits travers, il n’a trouvé que le mélodrame et une fin qui s’emploie laborieusement à résoudre chacun des conflits amorcés deux heures et demie plus tôt. — Thomas Sotinel

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