
Son timbre de voix posé, son phrasé à la douceur singulière, qui laisse entrevoir des pointes d’accent allemand, la rendent immédiatement reconnaissable. Désormais, la rondeur lunaire de son visage, entouré de sa couronne de cheveux immaculés intrigue autant qu’elle séduit. Hanna Schygulla s’apparente à une conteuse fascinante, la mémoire vive d’un cinéma européen généreux, profond et avant-gardiste. — Olivier Delcroix