
L’un des aspects les plus saisissants du film de Kapadia [est] de se rendre compte qu’Amy Winehouse a été filmée quasiment durant toute sa courte vie, dans des moments publics et privés […] Amy prouve que les technologies numériques tendent à faire disparaître complètement cette ligne de démarcation essentielle à l’équilibre mental des êtres […] Ce qui a tué Amy est un cocktail très complexe de fragilités personnelles, de mauvaises rencontres, d’abus de drogues et de pressions liées au succès : les images, sorte de cinéma permanent doublant la vie, ont sans doute fait partie de ce mélange détonant. “Growing up and dying in public”… — Serge Kaganski