Si on veut avoir une idée du genre de cuisine dont les Américains sont capables — et même peut-être de plus en plus friands –, il suffit de pister l’aggrégat d’ingrédients plus ou moins compatibles qui a fini par donner Cloverfield Lane 10, c’est-à-dire n’importe quoi (…) On ne sait pas au terme de quelle soirée fumette il est venu à l’esprit d’un des huit coproducteurs du film qu’en fait il suffisait de mixer l’histoire originale d’une fille séquestrée par un malade mental dans un abri anti-atomique avec l’invasion extra-terrestre de “Cloverfield” (…) Bingo ! L’idée marketing et le budget à l’économie imposent un cinéaste pas trop coûteux et un casting d’outsiders ne réclamant pas de gros cachets (…) Mais qui a envie de passer deux heures sous terre à bouffer des pâtes en regardant Goodman rouler des gros yeux de parano en mal d’amour avant une scène finale totalement à l’ouest ? — Didier Péron

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