
C’est surtout flics et cinoche, du moins dans un premier temps. Mieux vaut alors oublier pas mal des aspects et des témoins réunis pour ce doc très très bordélique. Que font ici Jean-François Richet et l’ineffable Alain Bauer, quand Bertrand Tavernier, son L. 627 et le flic-scénariste Michel Alexandre n’ont droit qu’à quelques minutes, quand Melville et Corneau — entre autres — passent à la trappe ? Pourquoi décider à mi-chemin de repartir de Gaboriau, Féval, Balzac et consorts ? Pourquoi repartir ensuite de 1968, avec Dominique Grange flanquée de Jacques Tardi (des gens qu’on admire, mais ce n’est pas le sujet) pour évoquer Leny Escudero, un bel engagement et les CRS cogneurs ? Merde à la fin, de quoi on cause, de littérature, de cinoche, de Vidocq, de Grimaud, du CRS arabe de Coluche, de NTM, des gendarmes et des voleurs, de Pasqua, de Bertillon, de Baudelaire ? Ce doc avait sans doute sa place sur RMC Story ou Chérie 25. Le service public a jugé pertinent de le diffuser. Le Doc stupéfiant, tu parles. La honte.