
Sur une musique sautillante et non moins élégante, la voix souple de Denis Podalydès évoque le voyage à New York de l’auteur de Mon oncle (1958), qui y connaîtra un triomphe avant de remporter l’Oscar du meilleur film étranger en 1959. La silhouette impeccablement dessinée de monsieur Hulot, la ligne idéale des gratte-ciel et le graphisme spirituel du générique, comme l’écriture ciselée du commentaire et l’heureuse netteté du montage, participent d’une même esthétique, que Jean-Baptiste Péretié tient une heure durant sans le moindre faux pas, la moindre fausse note. — François Ekchajzer