
Mais à qui fera-t-on croire aujourd’hui que ce ne sont pas des officiers qui étaient responsables de la torture, des exécutions de prisonniers et des « disparitions » de suspects en Algérie ? Et qui a défendu l’”honneur” de l’armée, sinon ceux qui, précisément, ont refusé de telles méthodes, et, parmi ces derniers, des « intellectuels » qui, « sur le terrain », se sont souvent comportés aussi courageusement que celui dont Pierre Schoendoerffer entreprend aujourd’hui de réhabiliter la mémoire ? — Christian Zimmer, 1982.