Ces souvenirs sont doublement précieux : d’abord parce que ce sont les derniers témoignages du massacre mais aussi parce qu’ils soulignent le rôle actif de la police, de l’armée et de la population dans l’exécution de la communauté juive de la ville. De Ceausescu, soucieux de préserver le mythe de la résistance du peuple contre le fascisme, jusqu’aux gouvernements démocratiques du début du XXIe siècle, le pays a minimisé ses responsabilités et même tenté de faire oublier l’existence du pogrom. — Hélène Riffaudeau

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