C’est l’homme des couleurs violentes et des mélos chatoyants. Douglas Sirk, passé dans l’histoire du cinéma pour un artiste baroque, a été un peintre de la lumière, mais aussi un homme dont la vie même a plongé dans la tragédie, sans le détourner de son amour de l’écran. Américain, Allemand, Danois d’origine, Sirk a changé de pays, de nom, de femme, de style, et s’est réinventé avec panache au cours d’une existence de 89 années. — François Forestier

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