Disparu en 2019, Bruno Ganz était l’acteur européen par excellence. En France, il a compté comme le meilleur ambassadeur des pays de langue germanique. Outre-Rhin, c’était un géant. Au théâtre surtout, où il pouvait atteindre des cimes d’ambiguïté, sans forcing, en étant précis, rigoureux et nuancé. Des qualités qui manquent hélas un peu à ce documentaire hagiographique, qui survole très vite la carrière de Bruno Ganz au cinéma, en s’arrêtant seulement sur ses deux films avec Wim Wenders, L’Ami américain et Les Ailes du désir. Quid d’Angelopoulos, de Herzog, de Rohmer, de Schlöndorff ? — Jacques Morice

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